Einstein prétendait que les coÏncidences étaient une méthode pour Dieu de passer incognito; force est, d’expérience personnelle, de constater que parfois il est, en tout cas, une force indépendante de notre propre volonté qui nous mène sur des chemins surprenants visant toujours une même destination, et ma destinée à moi est, semblerait-il, l’Alchimie, comme point central de mes autres sujets d’intérêts, dont le charismatique abbé Saunière, qu’il me fut donné de connaître , au début par un heureux hasard, via un livre emprunté, sans volonté réelle, donc, à la bibliothèque de mon collège.Ce livre se nommait l’Or du Diable, ayant pour couverture une photographie tirée du feuilleton éponyme; et c’est plus de trente ans après ce premier contact avec l’ecclésiastique fameux, que je pus enfin voir les épisodes de ce téléfilm:
Une série qui , il est vrai, grâce à un algorithme fort de connaître mes goûts, trouva en moi quelque écho à un autre feuilleton, Les compagnons d’Eleusis:
Et si je parle dudit algorithme en termes emplis de gratitude, c’est bien parce qu’il s’impose à moi tel un adjuvant pour ma quête, me rappelant ainsi qu’on ne peut guère s’intéresser à Rennes-le-Château sans se pencher sur l’Arcadie chère à Nicolas (« triomphateur de la Pierre ») Poussin:
Mais si, comme évoqué plus haut, il existe un autre Bergers d’Arcadie, d’un autre peintre, Le Guerchin,
il est également à mon sens très pertinent de rapprocher cette dernière oeuvre d’un autre tableau du même auteur, Apollon écorchant Marsyas:
Et pour continuer notre aspiration dans le vortex du bucolique, pourquoi ne pas se laisser entraîner dans le tourbillon d’une étude fascinante sur un tableau de Boucher, une pastorale où s’invite étonnamment un discret petit sphinx?
Vortex, vous avez dit vortex? Eh oui, très chers compagnons de la découverte de l’Alchimie, car c’est bien en mon tourbillon vertigineux que vous vous laissez entraîner en poursuivant ce blog qui a la prétention de tisser des liens infinis autour d’un seul et unique axe semblable au bâton d’Hermés le trois fois grand, un axe pareil à une vis sans fin qui rallierait, entre autres, l’Arcadie à l’Angleterre, en passant par Narbonne qui succéda Toulouse en tant que capitale wisigothe…un axe au centre de mystères et de messages cryptés à l’instar de the Shugborough inscription (top one donc fin de la vidéo jointe) clairement relative à l’Et in Arcadia Ego de Poussin..
Et si Poussin, en évooquant , l’Arcadie, faisait allusion au syncrétisme religieux qui déclinerait un même mythe depuis la mise en lumière de l’image de la Mater Magna, une Dame aux léopards qui donnerait naissance à Cybèle, Déméter, Isis, Ishtar/Inanna?
Car le monothéisme abrahamique et patriarcal, qui semble découler, d’abord, d’un culte à une déesse primordiale, maternelle, issue de la Terre, découle par la suite de divers syncrétismes de religions polythéistes, paganistes, animistes, au gré des évolutions favorisées par les flux migratoires, changements, climatiques, sociétaux, politiques, avancées technologiques et scientifiques, et autres changements…
Si,
De même, si Saunière avait à son tour syncrétisé tout à la fois Marie-Madeleine et la Vierge Marie, pour les assimiler à leur aînée, l’épouse d’Osiris et mère d’Horus?
L’une des innombrables questions que soulève l’entreprise sibylline de l’Abbé à l’instar de cette inscription extraite de la Bible « Terribilis est locus iste » que l’on retrouve dans ce chant également
Mais plus étonnamment dans la série Le Caméléon